Tourner le dos au monde
Le lendemain matin, je me réveillai avec un goût de boue sur la langue. Je titubai jusqu'à la cuisine et me rinçai la bouche au robinet. Cela arrangea un peu les choses, mais pas beaucoup. Je jetai un coup d'oeil dehors à travers le rideau de la cuisine : il pleuvait. C'était l'un de ces jours où il n'y a qu'une chose à faire : se recoucher et tourner le dos au monde.