BELLE HYPOCRISIE
Il y a d’abord cette phrase prononcée lundi par Jean François Copé, ministre délégué du Budget : « Nous voulons voir revenir les jeux de convivialité dans les cafés, ce qui va permettre de relancer leur activité. »
Le porte-parole du gouvernement venait annoncer à la profession la réduction des taxes sur les jeux traditionnels (baby-foot, flippers, billards, fléchettes) dans les cafés et bars tabac. Pour cette annonce, le ministre avait choisi le bar « Chez Jeannot et Marilou », à Saint-Ouen…
Une profession particulièrement sceptique devant cette annonce. Car les fameux jeux traditionnels ont disparu, peu à peu, du paysage. Ils sont jugés trop encombrants, trop bruyants et peu rentable… Et ce n’est certainement pas la baisse de la taxe qui va faire les revenir dans nos cafés…
Mais le gouvernement se devait de proposer un « petit quelque chose » à cette profession qui vient de prendre l’interdiction future de fumer dans les lieux publics comme un véritable coup de poignard.
Si le gouvernement pensait que cette réduction de taxe allait attendrir la colère des cafetiers, il a tout faux.
Ainsi, pour Christian Navet, représentant pour Paris de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie : « Quand le ministre parle de coup de main du gouvernement, j’espère qu’il plaisante ! »
Cette annonce a ravi, par contre, les fabricants et exploitants des jeux traditionnels. La campagne de lobbying orchestrée par un cabinet de conseil semble avoir porté ses fruits.
Quant aux cafetiers, ils ne sont pas dupes et imaginent leur avenir en noir…
Le porte-parole du gouvernement venait annoncer à la profession la réduction des taxes sur les jeux traditionnels (baby-foot, flippers, billards, fléchettes) dans les cafés et bars tabac. Pour cette annonce, le ministre avait choisi le bar « Chez Jeannot et Marilou », à Saint-Ouen…
Une profession particulièrement sceptique devant cette annonce. Car les fameux jeux traditionnels ont disparu, peu à peu, du paysage. Ils sont jugés trop encombrants, trop bruyants et peu rentable… Et ce n’est certainement pas la baisse de la taxe qui va faire les revenir dans nos cafés…
Mais le gouvernement se devait de proposer un « petit quelque chose » à cette profession qui vient de prendre l’interdiction future de fumer dans les lieux publics comme un véritable coup de poignard.
Si le gouvernement pensait que cette réduction de taxe allait attendrir la colère des cafetiers, il a tout faux.
Ainsi, pour Christian Navet, représentant pour Paris de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie : « Quand le ministre parle de coup de main du gouvernement, j’espère qu’il plaisante ! »
Cette annonce a ravi, par contre, les fabricants et exploitants des jeux traditionnels. La campagne de lobbying orchestrée par un cabinet de conseil semble avoir porté ses fruits.
Quant aux cafetiers, ils ne sont pas dupes et imaginent leur avenir en noir…
