APRES LE TABAC, L'ALCOOL!
Depuis des années, la campagne contre le tabagisme actif et passif est devenue une grande cause européenne. Une harmonie semble même se dessiner à travers l'ensemble des pays européens. Il en va tout autrement pour l'alcool.
Pourtant, les chiffres des ravages de l'alcool sur les citoyens européens sont dans la droite ligne du tabac.
Ainsi, 23 millions d'Européens seraient dépendants à l'alcool et l'abus de consommation tuerait 195 000 personnes par an et causerait une perte à l'économie européenne de 125 milliards d'euros.
Pour sortir de cette spirale effroyable, les experts préconisent quelques mesures toutes simples et qui pourraient être mises en place assez facilement, et notamment l'augmentation des taxes sur les produits alcoolisés.
Ainsi une hausse de 10% du prix aboutirait à une baisse de 9 000 morts l?année suivante et un excédent de revenus fiscaux de 13 milliards.
Par ailleurs, les mêmes experts se prononcent pour l'inscription de messages sanitaires sur les bouteilles et la réglementation de la publicité pour l'alcool.
En définitive, ces mesures n'ont rien d'exceptionnelles. Elles sont tout simplement appliquées pour le tabac, avec les effets positifs que l'on sait.
Quelles sont alors les raisons pour lesquelles l'alcool ne peut pas bénéficier des mêmes directives ?
Bien entendu, il faut se pencher dans le camp des représentants des viticulteurs et producteurs d'alcool qui récuse totalement ces mesures de lutte contre l'abus d'alcool. Pour ce lobbying, si efficace depuis de nombreuses années, la seule solution passe par l'éducation !
Ainsi pour ce membre du « Comité vin » : « Nous pensons que la solution passe par l'enseignement d'une consommation responsable et réfléchie. »
Pour le moment, l'alcool tient la route. Le poids économique de ce secteur pèse lourdement dans la bataille contre l'alcoolisme. Mais au-delà des enjeux économiques réels, il y a lieu de ne pas perdre de vue que la lutte contre l'alcoolisme pour des raisons de santé publique trouvera, un jour ou l'autre le même écho que celui du tabac. Les chiffres sont là. Ils parlent d'eux-mêmes: 23 millions d'européens dépendants, 195.000 morts et 125 milliards d'euros de perte pour l'économie européenne. Des chiffres qui pèseront lourds, dans la bataille, entre pro et anti-alcool !
Pourtant, les chiffres des ravages de l'alcool sur les citoyens européens sont dans la droite ligne du tabac.
Ainsi, 23 millions d'Européens seraient dépendants à l'alcool et l'abus de consommation tuerait 195 000 personnes par an et causerait une perte à l'économie européenne de 125 milliards d'euros.
Pour sortir de cette spirale effroyable, les experts préconisent quelques mesures toutes simples et qui pourraient être mises en place assez facilement, et notamment l'augmentation des taxes sur les produits alcoolisés.
Ainsi une hausse de 10% du prix aboutirait à une baisse de 9 000 morts l?année suivante et un excédent de revenus fiscaux de 13 milliards.
Par ailleurs, les mêmes experts se prononcent pour l'inscription de messages sanitaires sur les bouteilles et la réglementation de la publicité pour l'alcool.
En définitive, ces mesures n'ont rien d'exceptionnelles. Elles sont tout simplement appliquées pour le tabac, avec les effets positifs que l'on sait.
Quelles sont alors les raisons pour lesquelles l'alcool ne peut pas bénéficier des mêmes directives ?
Bien entendu, il faut se pencher dans le camp des représentants des viticulteurs et producteurs d'alcool qui récuse totalement ces mesures de lutte contre l'abus d'alcool. Pour ce lobbying, si efficace depuis de nombreuses années, la seule solution passe par l'éducation !
Ainsi pour ce membre du « Comité vin » : « Nous pensons que la solution passe par l'enseignement d'une consommation responsable et réfléchie. »
Pour le moment, l'alcool tient la route. Le poids économique de ce secteur pèse lourdement dans la bataille contre l'alcoolisme. Mais au-delà des enjeux économiques réels, il y a lieu de ne pas perdre de vue que la lutte contre l'alcoolisme pour des raisons de santé publique trouvera, un jour ou l'autre le même écho que celui du tabac. Les chiffres sont là. Ils parlent d'eux-mêmes: 23 millions d'européens dépendants, 195.000 morts et 125 milliards d'euros de perte pour l'économie européenne. Des chiffres qui pèseront lourds, dans la bataille, entre pro et anti-alcool !